Boubacar Boris Diop est romancier et essayiste. Il fut directeur de la publication du Matin de Dakar, un quotidien indépendant. Il a notamment publié, chez Stock et au Serpent à Plumes, Le Temps de Tamango, Le cavalier et son ombre, L’Afrique au secours de l’Occident (avec Anne-Cécile Robert)…
Il a encore participé au mouvement de réaction des écrivains africains après le génocide de 1994 au Rwanda, avec son roman Murambi, le livre des ossements.
Professeur agrégé de Lettres, auteur et épouse de l’écrivain Mongo Beti (1932-2001), Odile Tobner a réalisé avec lui, de 1978 à 1991, la revue bimestrielle Peuples Noirs, Peuples Africains. Elle s’occupe depuis 1993 de la Librairie des Peuples Noirs à Yaoundé, Cameroun. Depuis 2005, elle est présidente de l’association Survie.
Elle a collaboré au Dictionnaire des Littératures de langue française de Jean-Pierre de Beaumarchais, Daniel Couty et Alain Rey, Bordas, Paris, 1984.
En 2007, elle a publié aux Arènes Du racisme français, essai sur quatre siècles de négrophobie.
François-Xavier Verschave, décédé le 29 juin 2005, est l’auteur de nombreux pamphlets, dossiers et ouvrages contre la politique française en Afrique.
Economiste de formation, il était responsable des questions d’économie, d’emploi et d’innovation sociale dans une commune de la banlieue lyonnaise. Il était aussi le président de Survie, une association de citoyens qui milite depuis 1984 pour des objectifs d’intérêt public en Afrique : que l’argent de l’aide publique au développement serve réellement à lutter contre la misère et la faim ; que soit mis un terme aux dérives souterraines et déshonorantes de la politique franco-africaine ; que soient prévenus les dangers d’une banalisation du génocide au Rwanda.
François-Xavier Verschave était également directeur de publication des lettres mensuelles Billets d’Afrique et d’ailleurs et Afrique info.
Pierre Laniray lui a consacré un livre, paru aux Arènes en 2006: François-Xavier Verschave, l’homme qui voulait soulever les montagnes.